13 juin 2014

LES MENACES SUR LA TAXE D'APPRENTISSAGE SE PRÉCISENT..


 


Vous avez très certainement suivi l'évolution des projets gouvernementaux concernant la Taxe d'Apprentissage. Les Projets de Loi de Finances Rectificative 2013 et 2014 modifient les calculs de la Taxe d'apprentissage, tant pour les entreprises que pour les établissements bénéficiaires. Les décrets attendus sont en voie de publication.

L'UNETP a fait parvenir, aujourd'hui, en votre nom, au Ministère du travail , accompagné du « Livre Blanc » (voir plus bas)

L'ASP, Organisme Collecteur de la Taxe d'Apprentissage, partenaire de l'UNETP, demande que les adhérents de l'Union réagissent.

Nous soutenons cette initiative complémentaire à notre action et vous demandons d'intervenir auprès de l'Etat, notamment auprès des collaborateurs de Mr REBSAMEN.


Seuls nous ne pouvons rien mais le réseau est une force !

Correspondance adressée par l'UNETP

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous contacter à la suite d'informations publiées par l'AEF concernant le projet de décret sur la nouvelle organisation du système de la taxe d'apprentissage, à la suite de la loi du 5 mars 2014.

S'il est publié en l'état, ce projet de décret menace la pérennité financière de nos établissements et le développement des formations professionnelles et technologiques transversales qu'ils dispensent. Les premières victimes seront les jeunes qui choisissent de suivre un enseignement sur ces métiers transversaux, synonymes d'employabilité sur le marché du travail.

Ce projet revient sur l'esprit de la loi du 5 mars puisqu'il remet en cause la liberté des entreprises de choisir leur organisme de collecte en les obligeant à verser leur taxe à des OPCA de branche et, à défaut, des OPCA interprofessionnels.

Concrètement, les établissements qui dispensent des formations transversales comme les nôtres vont connaître une baisse drastique de leurs financements via la taxe d'apprentissage puisqu'ils n'auront plus, comme c'est le cas aujourd'hui, un interlocuteur interprofessionnel privilégié. Cette diminution m'alarme d'autant plus qu'elle s'ajouterait à la baisse de près de 25% en moyenne de la partie « hors quota » de la taxe.

La taxe d'apprentissage représente une ressource importante pour nos établissements. En cas de diminution sensible de ces financements, comme le laisse présager le projet de décret, nous serions dans l'obligation d'arrêter certaines formations, d'augmenter les droits de scolarité, et même d'envisager la fermeture définitive de certains établissements, faute de moyens suffisants.

J'espère sincèrement que toutes les améliorations nécessaires pourront être apportées à ce décret afin de ne pas pénaliser des formations qui ont fait la preuve de leur efficacité en matière d'insertion professionnelle des jeunes.

Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.